Samedi 3 août 2024, de 10 heures à 12 heures, à la Maison de la Presse de Cahors, 73, boulevard Gambetta, une séance de dédicaces est organisée à l’occasion de la publication de « Château les Bouysses – La mémoire des buis – 8 siècles d’histoire » en présence des deux auteurs, Mado THIVEAUD et Jean-Louis MARRE.
Mado THIVEAUD et Jean-Louis MARRE viennent de publier aux Éditions Vitesse Limitée « Château Les Bouysses – La mémoire des buis – 8 siècles d’histoire ».
L’ouvrage met ses pas dans le long chemin qui conduit le domaine des Bouysses, situé rive droite du Lot, sur la commune de Mercuès, depuis ses origines au XIIIe siècle jusqu’à aujourd’hui.
Le domaine, tire son nom d’un végétal très commun en Quercy, le buis, dont une haie magnifique accueille aujourd’hui encore le visiteur. Donnée par legs d’un notable cadurcien, un « Caorsin », à l’abbaye cistercienne féminine de Leyme, dans le nord du Lot , cette propriété n’a cessé depuis lors de se métamorphoser. Les seuls vestiges médiévaux visibles de nos jours sont les caves en plein cintre, mémoire de l’ancien prieuré. A partir de 1746, une grange voit le jour. Un grenier à grain a été construit sur la cave voûtée originelle.
En 1823, le comte de Mosbourg, notable de Mercuès, acquiert la propriété et fait élever une demeure sur ces caves puis une orangerie.
En 1933, Louis et Oscar Marre deviennent propriétaires du bien, cédé par le vicomte de Rougé. Il sera transmis à Pierre Marre, de 1973 à 1980, qui relance l’activité agricole et viticole des Bouysses. Une noyeraie de 2 400 arbres est créée ainsi qu’un vignoble de 24 hectares classé en appellation AOC Cahors, Après le décès accidentel de Pierre Marre en 1993, trois de ses quatre enfants, (Dominique est décédé en 1996), Henri, Jean-Pierre et Jean-Louis (co-auteur de ce livre), reprennent le flambeau.
Le château Les Bouysses s’ouvre alors à de nouvelles transformations et de nouvelles activités dont l’accueil d’événements familiaux et professionnels.
Ce nouvel opus de Vitesse Limitée Éditions témoigne de l’étonnante vitalité, à travers ses mutations successives, d’un domaine emblématique de la vallée du Lot.